Au terme de toutes ces longues nuits où le hibou A vu la lune caresser le soleil son époux, La lutte entre les deux chevaliers du chêne et du houx Voit renaître le jour jusqu'au printemps et son redoux.
Béni par Marie car il a protégé du courroux
De Hérode son enfant pourchassé par les voyous,
Cet arbuste dont les feuilles apaisent la toux
N'a rien à envier à la silice du bambou
Pour calmer la douleur, et cicatriser tel l'amadou
Les plaies de l'âme et les rages du coeur ; car il absout
Par le rouge sang de ses baies ceux qui ont rendez-vous
Avec la mort comme le fut le Christ avec ses clous
Et redonne force, vigueur et foi dans le Grand Tout
Lorsque pour la vie et la santé il joue comme un atout.
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