Déracinée de ton Sud natal
Par les marins du Nord,
Ta tige expose forte et fière
Tes corolles épanouies en sphère.
Sur ton sol d'origine, Était honorée ta racine.
Soutien de vie, ton rhizome Aidait à faire naître les mômes Puis préservait les hommes Et les femmes, de tout en somme.
Dans les tribus, plante d'amour Pour les plaisirs humains, Ton nom dans les "hautes cours" Fit appel à l'Esprit Saint.
Ta sève patiemment nous élève Jusqu'au moment de l'éclosion Où nos fleurs en riche profusion Rayonnent en toutes directions, Accueillant aux portes de l'été Le feu de l'heureuse prospérité.
Narcisse
Corolle ensoleillée, tu annonces le printemps Dans le frimas de l’hiver avec joie offrant Un éclair de lumière, chaleureusement.
Dans les contrées lointaines de l’Extrême Orient, Ta touche veloutée et ton parfum envoûtant Évoquent l’amour fou et son charme puissant.
Aux pieds des Émirs, tes pétales s’inclinant vers la terre, tels d’humbles serviteurs donnant le meilleur, t’accordèrent un nom inspirant.
Ailleurs, ton or s’est multiplié honorant D’Alma, le pas à pas patient, persévérant, Sa foi dans un bel avenir investissant. Ton bulbe mêlé au miel, des Anciens est l’onguent Des brûlures, abcès, douleurs de ligaments. Tes fleurs aux bienfaits reconnus tardivement D’asthme, coqueluche et nerfs furent un calmant.
Et maintenant... au règne des médicaments...
De plante galante à granules soulageant
Le port de tête ; à galantamine éveillant
La mémoire, tu secours les cheveux d’argent.
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