De leur amour malheureux, naquirent Un arbre et un fruit : le beau Démophon Rejoint Phyllis en amande amère. La Mare Nostrum, ils la conquirent Ces amandiers, en blanche floraison, Pour le renouveau des cœurs austères.
Là où Hatim osa défier les sbires, Son Dieu la transforma en frondaison Honorant sa bonté débonnaire.
Amandier, tu grandis tel un Sire
Avec les abeilles en pâmoison
Par ton caractère mellifère.
Le cholestérol tu peux réduire
Si on laisse réagir de tes bourgeons
Le macérat dans les voies biliaires.
Et nos toux quinteuses cessent de nuire
Par tes feuilles ou fleurs en infusion
Pour une voix enfin posée et claire.
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