Cœur de braise Pierre chauffée à blanc Tisonnée par une main mystérieuse La pique rougeoie et transperce Étincelles dans le noir de l'âtre La pique s'acharne encore et encore La braise résiste et crisse Un souffle de répit Et la chaleur augmente de plus belle Le tison revient à la charge Il tourne et retourne la braise L'éloignant de la cendre froide Elle roule et s'entrechoque Aux autres braises éteintes malgré elle Elle est là et elle roule Au centre de la forge Le souffle active le feu Bientôt elle s'enflamme Une nuée jaune orangée S'élève au-dessus d'elle Les coups de marteau reprennent L'acier prend forme Le cheval sera ferré La braise se consume La nuée jaune orangée disparaît La fumée noire s'élève L'acier est trempé Le cheval hennit Il est ferré Ses pieds, protégés.
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